Eto’o a engagé sa « révolution ».
Pour ceux qui connaissent bien le football camerounais , ce qui se passe actuellement n’est qu’un épiphénomène . Rien de nouveau sur le soleil . On se rappelle le problème de primes à la veille du match Argentine -Cameroun en ouverture de la coupe du monde 94 , où malgré la crise , le Cameroun battait la bande à Diégo Armando Maradona sur le score d’un but à zéro réalisation de François Oman Biyick . Le football camerounais a toujours nagé dans un environnement problémeux . Plusieurs fois sanctionné par la Caf et la Fifa si ce n’est pour pour fraude sur l’âge des joueurs etc. L’avènement d’Eto’o à la tête de la Fecafoot a sonné comme une « révolution » . A l’entame.de son mandat , Eto’o a voulu tout chamboulé . La Fecafoot a même voulu mettre en place une régie pour la gestion de l’équipe nationale . Cette innovation si elle se concrétise , va tout changer . A savoir la non immixion du politique dans le choix par exemple des entraîneurs comme c’est le cas actuellement de Marc Brys . Eto’o qui a voulu mettre du « sable dans l’attiéké » du ministre de sports Mouellé Kombi s’est vu pris dans la nasse du pouvoir Biya . La résistance d’Eto’o va briser des bastilles . La fin de l’état providence qui veut tirer des dividendes des succès du football camerounais pour se constituer des trophées de guerre semble révolue.
Nda Jean-Yves, journaliste, consultant, patron du blog Eburnie News