Côte d’Ivoire 84
Houphouet Boigny avait mis le paquet pour une Can très réussie.
La Côte d’Ivoire n’est pas novice en matière d’organisation . Et nous pensons qu’au lieu de nous montrer oublieux du passé , il aurait été opportun de s’en inspirer . Pour cette édition à huit équipes réparties en deux poules , la Côte d’Ivoire organisatrice de cette compétition en 1984 avait mis les bouchées doubles .Nous étions à l’époque , élève au lycée classique d’Abidjan, à l’ère du Bac probatoire. Le stade Houphouet Boigny ex stade Géo André rebaptisé du nom du premier président de la république de Côte d’Ivoire avait fait peau neuve en subissant une cure de jouvence .c’est en ce moment que le stade a atteint une capacité d’accueil de 30000 places . La deuxième ville d’accueil abritant la poule B fut Bouaké à travers le stade municipal rénové atteignant désormais une capacité de 15000 places . Le président de la Caf à cette époque Ydnekatchew Tessema avait témoigné que Côte d’Ivoire 84 avait été une des meilleures Can jamais organisées sur le continent africain . Pour des raisons qui leur sont propres et frisent même un dédain vis à vis d’Houphouet on veut cacher cette réalité et vérité. Avec la complicité des personnes comme François Amichia et autres , pourtant des sachants des purs produits d’Houphouet Boigny . Malgré un délestage d’électricité en 1984 dû à un incident dans une turbine à gaz à Vridi et un climat caniculaire, la Côte d’Ivoire avait tenu son pari . Nous circulions en bus spécial , des « enfants gâtés d’Houphouet » pour rejoindre les stade Félix Houphouet Boigny baptisé le » Félicia » . Malgré la défaite dès le premier tour de nos représentants , l’engouement pour la Can 84 était total . Houphouet avait donné gratuite l’entrée de la finale . Cameroun – Nigéria , l’affiche de cette finale avait affiché complet Des avions charters venant du Cameroun et du Nigeria avait fait la navette pour transporter des milliers de supporters . A l’époque de l’équipe nationale du Makossa porté par le célèbre chanteur Moni Bilé. L’histoire est un témoignage. Les quartiers Bromakoté existaient et n’avaient pas été rasé pour la compétition. Suivez mon regard ! Ah ! Houphouet et le social , c’était une religion .

Nda Jean-Yves